On recherche d’urgence des familles d’accueil pour favoriser la réinsertion sociale des tueurs en série

Dans le cadre d’une grande étude sociologique portant sur la réinsertion sociale d’individus potentiellement dangereux, des scientifiques recherchent activement des familles – avec enfants en bas âge de préférence – susceptibles d’accueillir à domicile des tueurs en série en phase de rémission.

Brian le dézingueur, Kevin l’égorgeur, Brendon le chignoleur ou encore Erwan l’équarrisseur.

Derrière ces surnoms peu engageants et, avouons le, passablement excessifs, se cachent pourtant des êtres humains avec leur faiblesse et leur sensibilité.

Aussi, pour encourager la réinsertion sociale des tueurs en série et faire valoir leur droit fondamental à une seconde chance, l’Institut des sciences humaines de Paris recherche des familles pour accueillir pendant deux mois, jour et nuit, ces pensionnaires très particuliers mais finalement assez attachants dans leur particularité.

Alain Deboire, le psychologue responsable de la cellule recherche de l’institut nous en dit plus sur le caractère novateur de cette expérimentation : « Le milieu carcéral n’est pas adapté à ce type d’individu. Cela ne fait que renforcer leur pathologie. Ils doivent pouvoir évoluer au sein de familles équilibrées capables de leur donner l’amour et la sérénité auxquels ils aspirent » 

Et rajoutant : « Nous insistons sur le fait que les familles d’accueil ne doivent absolument pas comporter d’adolescents. Les tueurs en série, même en phase de rémission, présentent des caractères susceptibles, incompatibles avec les sautes d’humeurs des adolescents. Quelques expérimentations hasardeuses ont malheureusement fait la une des journaux l’année dernière » 

Il semble important de rappeler que le cerveau des tueurs en série présente quelques altérations au niveau du cortex relationnel. Aussi, il est expressément demandé aux familles d’accueil d’éviter tout sujet de polémique pouvant exacerber la susceptibilité sous-jacente de ces individus.

Une séance d’information est programmée le mois prochain à l’Institut de sciences de Paris.

Tous les frais d’accueil seront pris en charge par l’Institut (frais d’hébergement, frais de déplacement, frais de nettoyage, frais d’obsèques éventuels …)

Les scientifiques précisent que les candidatures doivent être impérativement nominatives.

En aucun cas ne seront retenues les demandes anonymes visant à proposer l’inscription de ses voisins ou de sa belle-mère.

 

 

 

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3 Commentaires

  1. Merci pour ce super article. Je suis tout à fait d’accord. Un commentaire bien mesuré qui répond en tout à nos préoccupations. Super.

  2. Bien sûr aucun audimat n’en parle,pour 1X que le gouvernement prend de bonnes dispositions envers ces pauvres criminels bien souvent laissés a leur triste sort…Un seul reproche, pourquoi de la discrimination envers les belles-mères ??? Ne pourrait-on faire une pétition afin qu’elles aussi aient droit a ce geste de bienfaisance ???

  3. Il semble qu’une petite erreur se soit glissée dans l’illustration de cet intéressant article. En effet, c’est le portrait de Monsieur Alain Deboire (deuxième en haut à partir de la gauche) qui figure parmi les photos de ces délinquants en quête de repentance.

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